Ce vendredi 23 juin devait avoir lieu au Sénat le vote du rapport d’information sur les violences gynécologiques et obstétricales. Suite à un courrier d’une organisation professionnelle de gynécologues, le vote a cependant été reporté.
Destiné à renforcer et garantir le respect, les droits et l’autodétermination des femmes tout au long de leur parcours gynécologique et obstétrical, le rapport avait pourtant été adopté en commission à l’unanimité le 22 mai. Fruit de deux ans d’auditions d’expert·es et professionnel·les de la santé ainsi que d’associations de terrain, il compte plus de 250 pages et contient 92 recommandations.
Il est essentiel que ce rapport – qui n’est pas loi, rappelons-le – puisse être voté. Cela permettrait d’avancer vers des pratiques gynécologiques et obstétricales bienveillantes et respectueuses dans lesquelles les femmes peuvent être actrices de leur vie et de leur santé.
Ce travail colossal s’est pourtant vu contrecarré ce vendredi. A la suite d’un courrier d’une organisation professionnelle de gynécologues, le rapport a été renvoyé en commission. Après le blocage inattendu du vote, la Plateforme s’est donc mobilisée et a rédigé une carte blanche, dont nous vous invitons à prendre connaissance. Celle-ci a été largement relayée et cosignée par plus de 45 associations sur le territoire belge.