La profession de sage-femme reste peu ou mal connue en Belgique. Nous vous proposons de rencontrer deux sages-femmes aux parcours uniques. Leurs trajectoires illustrent le chemin de renforcement mutuel aux côtés des femmes, pour des grossesses et des accouchements en toute bienveillance.
Vendredi 22 février 2019 à Bruxelles, venez rencontrer deux sages-femmes exceptionnelles :
Francine Caumel-Dauphin, ancienne cheffe de service à Necker. Elle a soutenu la mère de la petite Amandine (premier « bébé éprouvette » en France) dans sa volonté d’accoucher par voie vaginale, alors que René Frydmann voulait lui imposer une césarienne. Aujourd’hui, Francine Caumel-Dauphin estime que l’accouchement à domicile est un idéal à promouvoir. Elle vient publier l’ouvrage « Mieux accoucher, c’est possible. Pour en finir avec ‘Accouche et tais-toi! ».
Estelle Di Zenzo, dont les parcours de mère et de sage-femme sont étroitement imbriqués. Elle est vice-présidente de l’Union Professionnelle des Sages-femmes Belge (UPSfB).
Les 21 et 22 avril, la Plateforme a tenu un stand lors du salon Bien-Naître. Ce fut l’occasion de promouvoir les actions de la Plateforme, d’informer sur les missions, d’échanger avec le public sur les droits des femmes. Merci à l’AFDB de nous avoir invité.
L’année 2017 a été marquée par une prise de conscience des violences obstétricales, mais aussi des maltraitances subies par les futur.es soignant.es. Comment repenser notre système de santé pour que ces mauvaises pratiques disparaissent ? Quelles sont les pistes pour respecter les femmes et leur rendre leur autonomie et leur liberté ? Comment la bientraitance peut-elle devenir la norme, tant pour les patient.es que pour les soignant.es ?
La soirée-débat à Bruxelles portera sur le thème Gynécologie, obstétrique : mettre fin aux maltraitances, avec trois auteures, personnes-clés dans la médiatisation de ces questions.
Lieu: Le Poisson sans Bicyclette (café féministe), rue Josaphat 253, 1030 Schaerbeek
Entrée gratuite.Inscription obligatoire via ce lien.
En partenariat avec Bruxelles Laïque, le CERE asbl et le Poisson sans Bicyclette.
Le 27 octobre dernier, dans le cadre du Festival des Libertés, la projection du puissant documentaire Motherland a fait salle comble au Théâtre National. Un film fort d’humanité qui explore l’intersection entre l’espoir et la survie autour de la naissance. Ce sont des scènes tantôt surréalistes, tantôt universelles, auxquelles le public est convié.
L’immersion est totale,l’approche « caméra-vérité » dans l’une des maternités les plus fréquentées du monde offre un portrait intime, saisissant, des multiples enjeux que pose l’un des événements les plus marquants dans la vie des femmes. Lors d’une discussion collective à la suite du film, une centaine de personnes ont pu partager leurs réflexions en présence de deux invitées aux parcours des plus inspirants.
Retour sur cette soirée.
De la santé des femmes et des enfants lors de l’accouchement et de la période néonatale, aux droits sexuels et reproductifs en passant par la justice reproductive, le planning familial et le poids des traditions socioculturelles, la solidarité et la bienveillance entre femmes, la réalisatrice Ramona Diaz nous transporte pendant 90 minutes dans l’intimité de cette immense et caverneuse salle où des milliers de femmes transitent chaque année. Logé dans les murs d’une ancienne prison de Manille, l’hôpital Jose Fabella enregistre jusqu’à une centaine de naissances par jour, aujourd’hui rebaptisée la « fabrique à bébé ».
Sa maternité est la moins chère de la capitale : de l’ordre de 60 euros pour un accouchement par voie naturelle. Par conséquent, les femmes des bidonvilles y convergent en masse et n’arrivent pas toujours à payer leur admission. Les mères sont souvent deux par lit, voire jusqu’à six, sans compter leurs nouveau-nés et l’absence de conditions sanitaires adéquates. Elles partagent lit, draps, nourriture, astuces de mamans et incertitudes, leurs joies, leurs peines, leurs peurs. Faute de place, les pères sont contraints de patienter à l’extérieur, quitte à dormir sur le trottoir.
De la période de travail à l’accouchement en passant par la récupération postpartum et la transition vers le retour à la maison, les images de ce monde à l’état brut, encore très peu dévoilé à l’écran, montre à quel point la création d’un sentiment de communauté est essentielle à la « survie des femmes, des mères ».
Une discussion collective vivante, deux invitées engagées pour une naissance respectée, un documentaire intime dont les héroïnes sont des femmes-mères!
Bénédicte De Thysebaert, membre fondatrice de la Plateforme, est sage-femme depuis 36 ans et enseigne depuis 25 ans. Elle est, avec deux autres sages femmes, fondatrice de la Maison de Naissance de Namur. Elle est inspirée par la force des femmes qui manifestent leur désir de rentrer à la maison après une série de traitements et de soins prodigués sur leurs bébés, parfois prématurés, parfois souffrant d’une infection bénigne. « Qu’elles soient actrice de leur vie, de leur maternité, c’est si beau et courageux ».
Séverine Caluwaerts est gynécologue. Elle travaille depuis 2008 et agit à titre de référente en gynécologie depuis 2011 pour Médecins Sans Frontières et effectue une pratique clinique à l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. Elle a travaillé dans différents contextes, en République Démocratique du Congo, au Pakistan, en passant par le Niger, l’Afrique Centrale et l’Afghanistan.
21 000 accouchements par année sont pratiqués dans un des hôpitaux afghans où elle soigne et accompagne les femmes et leurs nouveau-nés. 26 000 pour le seul l’hôpital Fabella à Manille. « Il y a certainement une forme d’arrogance des aides-soignantes envers les femmes. Du genre, je-sais-tout. Elles sont appelées “mothers” avant d’être nommées par leur nom de femme. Mais elles sont aussi très bienveillantes ». Pour plusieurs spectatrices, le fait d’appeler les personnes par leur nom est une forme d’humanité. Si ce n’est pas fait, une partie de cette humanité est perdue. Les soignantes incarnent à la fois ce besoin inexorable des femmes-mères d’être soutenues et conseillées dans ces moments d’incertitudes, et en même temps, cette confiance inébranlable dans les compétences maternelles, des femmes maîtresses de leur corps et de leur expérience de la maternité.
Qui plus est, il n’y pas d’intimité, il manque de matériel, les conditions sanitaires sont inégales, mais la solidarité est partout, entre les femmes, imprégnée dans leurs sourires, leurs paroles, leurs gestes. En tant qu’européen.ne, la culture individualiste fait partie des mœurs, des espaces, des temps typiques du vécu des mères. Le fait de voir quatre femmes dans un lit pendant le travail ou après la naissance choque tout en générant un effet miroir sur nos propres pratiques et milieux souvent caractérisés par un sentiment d’isolement, de carence en liens sociaux, savoirs et expériences partagés.
Une jeune femme du public ayant séjourné au Maroc (stage d’étude en sage-femme) rappelait l’importance de l’éducation à la santé. « Le fait de prendre le temps d’écouter et de parler avec les patientes, c’est ça notre rôle de soins ». Séverine rappelle que le planning familial, cela passe par la scolarisation et l’éducation des femmes : un certain pouvoir leur est ainsi redonné.
Et c’est aussi les hommes qui doivent l’incarner, même s’ils sont assez absents du film.
Néanmoins, on peut sentir que les mœurs commencent à changer, les adolescentes prennent conscience de la contraception et de la liberté qu’elle peut leur donner. Mais reste que le poids de la famille ou la peur du jugement des autres prend le dessus sur la quête d’émancipation des femmes.
D’autres images qui interpellent le public sont celles des papas invités à faire le peau-à-peau avec leur nouveau-né, à partager ce soin avec leur femme. Ou encore, cette pression à la bonne mise en route de l’allaitement, car aucune femme n’aura les moyens de se procurer du lait en poudre.
Le portrait des femmes, errant dans cet espace unique, en « transition » entre la naissance de leur quantième enfant et la naissance de la mère en elle, est vibrant. De la réalité brute. Personne au cours du film ne vient asséner la spectatrice de ses commentaires. Une expérience que chacune peut créer, interpréter, transcender. En parallèle aux souffrances des femmes, l’approche intime de Diaz capture le sentiment de communauté, de camaraderie et d’amitiés entre les femmes-mères, tout autant que les gestes de care, d’humour, de douceur des soignantes. Les frontières géographiques sont transcendées laissant place à un sentiment universel d’humanité dans la maternité.
La projection de Motherland et la discussion collective sont une collaboration de la Plateforme citoyenne pour une naissance respectée et de Bruxelles Laïque. Léa Champagne a animé la discussion tandis qu’Annick Faniel a présenté la mission de la Plateforme.
Le 30 mars dernier, la rencontre-débat avec Martin Winckler et Renée Greusard, animé par Marie-Hélène Lahaye a fait salle comble à la Maison du Livre de Saint-Gilles. Plus de 120 personnes étaient présentes.
Le débat, d’une grande richesse, a questionné la place des femmes et la prise en compte de leur point de vue lorsqu’elles sont enceintes et qu’elles accouchent. Voici quelques idées et réflexions échangées.
Où sont les voix des femmes
Renée Greusard a écrit son livre Enceinte tout est possible parce que, lorsqu’elle était enceinte, elle a eu l’impression d’appartenir à tout le monde. N’importe qui s’est senti autorisé à lui donner des « conseils », comme si elle n’était plus une adulte. Les femmes sont infantilisées dès qu’elles sont enceintes.
Elle a fait le choix d’écrire à la première personne du singulier dans son livre. C’est le « je » de la femme enceinte actrice de sa vie contre toutes ces voix qui parlent pour elles avec leurs injonctions.
Pourquoi les femmes ne se rebellent-elles pas ? Pour Martin Winckler, les femmes enceintes se soumettent au médecin parce qu’elles sont deux, et elles craignent pour leur bien et celui de l’enfant.
Les femmes parlent souvent pour les autres et pas forcément pour elles. 70 % des patients sont des femmes. Dès qu’elles sont enceintes, elles sont considérées comme n’ayant plus de cerveau. Le collège des obstétriciens américain a émis une recommandation précisant que ce n’est pas parce qu’une femme est enceinte qu’on peut lui imposer des choses avec lesquelles elle ne serait pas d’accord.
Pourtant, les attentes et besoins des femmes sont divers. La péridurale sera importante et nécessaire pour certaines, la liberté de mouvements le sera pour d’autres. Leur prise en charge doit tenir compte de cette diversité. Il faut se donner les moyens d’un accompagnement avant tout basé sur l’humain et moins sur la technique
Le médecin lui-même est formé avec l’idée que s’il est mauvais, ses patients vont mourir. C’est un enseignement fondé sur la peur. Il en arrive donc à ne plus écouter les femmes. De plus, l’empathie des médecins qui diminue au fil de leur formation.
Il faut sortir de la peur. La peur des soignants, la peur des femmes enceintes.
La médecine de la peur est contrecarrée par l’appropriation de tous les savoirs : scientifique, profane, personnel. Et par la transmission de ces savoirs.
La formation des médecins ne leur apprend pas à écouter. Les voix des femmes sont pourtant la source qui permet aux soignants d’apprendre à soigner.
Pourquoi écouter les femmes ?
Des études montrent que les médecins interrompent leurs patients après 25 secondes en moyenne. Ils interrompent les femmes plus rapidement que les hommes.
Pourtant l’écoute est importante. Quand une femme demande avec insistance si on sait dater exactement une grossesse, l’écouter permet de comprendre qu’elle a un doute sur la paternité et donc de prendre en compte son ambivalence tout au long de sa grossesse. Si on ne sait pas l’écouter, on ne saura pas ce qui se cache derrière la question.
Pour bien écouter, il ne faut pas être dans le jugement, même quand une femme n’entre pas dans les clous. Le soin n’est pas qu’un geste technique.
Écouter les femmes permet aussi de prendre en compte leur douleur. Donc adapter les gestes techniques pour les rendre moins douloureux (par exemple la pose d’un DIU sans saisir le col de l’utérus avec une pince de pozzi).
A Sherbrooke et à Montréal, des patients partenaires sont entrés dans les facultés. Des patientes qui souhaitent s’impliquer dans l’apprentissage des futurs médecins, ont marqué leur accord pour être examinées par les étudiants. Elles sont inscrites sur une liste de rendez-vous et peuvent être appelées en fonction de leurs apprentissages. Elles peuvent néanmoins toujours refuser un rendez-vous. De cette façon, les patientes acceptent de se prêter au jeu de l’apprentissage pour les étudiants, y compris à l’entretien d’écoute.
L’écoute ne concerne pas que les professionnels. Il s’agit aussi de l’écoute de ceux à qui l’on se confie (amis, entourage, proches). Et de l’écoute de soi.
La pathologisation de la grossesse met le médecin dans la position d’être celui qui sait, et ne tient pas compte du savoir des femmes. Plus grave encore, les femmes substituent le savoir du médecin à leur savoir propre. Elles ne s’écoutent plus.
Une stagiaire constate à quel point il est difficile de rester humain dans un système qui attend du personnel qu’il fasse une toilette en sept minutes. Martin Winckler répond qu’il faut entrer en résistance. Y compris face à des formateurs irrespectueux, qui proposent aux étudiants de faire des touchers vaginaux comme bizutage.
L’importance de l’information.
Renée Greusard insiste sur l’importance de l’information sur la grossesse, l’accouchement et la parentalité. Il faudrait aussi informer les gens sur ce que c’est de devenir mère, sur la réalité des premiers jours avec son enfant.
L’information rejoint la notion de consentement libre et éclairé : les femmes ne savent pas qu’elles peuvent refuser les choses avec lesquelles elles ne sont pas d’accord.
Une décision éclairée, c’est une décision que l’on prend en connaissance des risques que l’on court.
L’information doit avoir lieu dès l’adolescence, pour mieux armer les femmes afin qu’elles puissent faire les meilleurs choix, y compris celui de ne pas avoir d’enfant.
A partir du moment où les adolescents et adolescentes sont capables de procréer, il est essentiel qu’une véritable information soit donnée aux jeunes. Martin Winckler rappelle que des rumeurs telles que « on ne tombe pas enceinte lors d’un premier rapport sexuel » circulent encore chez les jeunes. Si une jeune fille se retrouve enceinte, il est important qu’elle ait eu des informations, mais également que ses amies aient des connaissances sur le sujet.
Comment faire entendre les voix des femmes ?
Comment agir pour que les femmes fassent entendre leurs voix ? Il faut se parler, diffuser de l’information, tenir des blogs, réaliser des bandes dessinées, passer à la radio.
Il faut aussi communiquer ses ressentis, échanger horizontalement entre femmes. Il ne faut pas compter que sur l’institutionnel, que sur ceux qui détiennent l’autorité.
Les femmes plus informées doivent aussi aller vers les femmes plus fragilisées.
Il faut maîtriser le savoir et le transmettre.
La transmission mère-fille a été abordée par le public. Renée Greusard constate néanmoins que cette transmission autour de la grossesse et de l’accouchement ne se fait plus, et a été déléguée au pouvoir médical. Aujourd’hui, la transmission a plutôt tendance à se faire entre pairs (quantité de forums sur internet, discussions entre amies).
Comment communiquer sans être dans de nouvelles injonctions ? Martin Winckler suggère de partir des questions des femmes. Par exemple leur demander si elles ont des questions qu’elles se posent, des choses qu’elles ont envie de dire au sujet de leur grossesse ou de leur futur accouchement. C’est une façon d’entamer le dialogue et de transmettre les informations dont les femmes seraient en demande.
Pour une prise de pouvoir des femmes
Il y a beaucoup à faire pour sensibiliser les professionnels de la santé à l’empowerment des femmes par rapport à leur grossesse et leur accouchement. Une formation qui inclut une sensibilisation au genre et à l’égalité entre les femmes et les hommes est une bonne piste.
Le rapport de pouvoir entre les patient.e.s et les soignant.e.s doit changer au bénéfice d’une médecine basée sur les preuves et une confiance mutuelle, protégée des impératifs de gestion et des intérêts des compagnies d’assurance.
Une bonne idée suggérée depuis la salle : aller chez le gynécologue avec ses copines.
La Plateforme pour une Naissance respectée organise, avec le Garcia Lorca, la représentation de la pièce de théâtre « Naissance ».
« Naissance »Samedi 22 avril à 20h Au Garcia Lorca 47/49, Rue des Foulons 1000 Bruxelles Par le Théâtre de l’être, sur un texte de Karen Brody.
Huit femmes pleines de punch racontent avec passion et humour leur expérience de l’accouchement. De la femme d’affaires qui veut contrôler le processus à la jeune femme qui pense que ce n’est jamais quun jour de sa vie, les répliques s’enchaînent, les expériences cocasses, décevantes ou heureuses se succèdent, éveillant souvenirs et désirs.
Qualifiée de « Monologues du Vagin de l’accouchement », cette pièce de Karen Brody célèbre le pouvoir profond auquel ont accès les femmes qui accouchent. Cest une invitation faite aux femmes à sentir que leur corps assure et à prendre les choses en main pour leur accouchement. Cest aussi un appel pour que notre monde change et respecte les droits des femmes enceintes et de leurs bébés.
Une pièce émouvante et drôle, portée par une ribambelle de femmes complices, à voir en couple, en famille ou entre amies .
Texte : Karen Brody Mise en scène : Dorothée Lambinon (Théâtre de lÊtre) Création lumières : Julien Legros Costumes et scénographie : Léna Winters Direction des chants et composition musicale : Zoé Pireaux Photographies projetées : Maïlis Snoeck Distribution : Fanny Heuze, Françoise Laloux, Elise Mouton (et son accordéon!), Cilou Nihon, Brigitte Bronlet, Naïma el Iraki, Caroline Bertrand, Alexandra Pauly, Eliane Hubens, Albine De Hey, Aurore Dodrimont et Chantal Devillez
19h30 : ouverture des portes et du bar Entrée : 8 euros en tarif plein / 6 euros pour chômeurs, étudiants, seniors, moins de 12 ans.
Réservation via le site du Garcia Lorca. Cliquez sur le bouton « Votre réservation ici » en bas cette page: Garcia Lorca – Théâtre « Naissance »
Grossesse, Accouchement: où sont les voix des femmes ?
Débat avec Martin Winckler et Renée Greusard, animé par Marie-Hélène Lahaye Jeudi 30 mars 2017 à 20h Maison du Livre de Saint-Gilles (Bruxelles)
La Plateforme pour une Naissance Respectée (avec le soutien de Bruxelles Laïque, la Ligue des Familles , le CERE et la Maison du Livre) vous propose de participer à un débat autour des droits des patientes, notamment pendant la grossesse et l’accouchement.
Martin Winckler, médecin français, romancier et essayiste né en 1955, évoque souvent la situation du système médical français. En 1987, il publie ses premières nouvelles sous le pseudonyme de Martin Winckler, choisi en hommage à Georges Perec (Gaspard Winckler est un personnage de La Vie mode d’emploi). L’un de ses premiers personnages, le docteur Bruno Sachs, devient célèbre avec « La Maladie de Sachs« . Il est également l’auteur de « Les Brutes en blanc » et « le Choeur des femmes« .
Renée Greusard, née en 1984, est journaliste. Elle a travaillé pour L’Humanité, Les Inrocks, Libération, Causette, avant de rejoindre Rue89, où elle s’occupe entre autres de la rubrique Rue69 qui traite de sexualité et de genre. Dans son livre « Enceinte, tout est possible« , elle procède, sur le mode de l’autodérision, à une véritable investigation sur le contrôle social et sur les obligations et interdits imposés aux femmes lorsqu’elles attendent un enfant. Et surtout, elle révèle les mécanismes d’infantilisation et de domination des femmes.
Le débat sera animé par Marie-Hélène Lahaye, auteure du blog « Marie accouche là« .
La Plateforme organise également le passage de Martin Winckler le même jour à 18h chez Filigranes pour la présentation de son livre « Les Brutes en Blanc ».
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